Rédaction web : parlons qualité !
Quand on parle de SEO et de rédaction web, le mot qualité revient souvent au cœur des débats. Mais de quelle qualité parle-t-on ? Celle d’une plume qui réchauffe les cœurs avec des mots détonants ou celle qui colle mieux aux attentes des SERP ? Il serait alors judicieux de démêler le vrai du faux, afin de ne plus écrire en tâtonnant.
Un contenu facile à lire, pourquoi?
Paraît-il qu’il s’agit d’un des critères les plus importants pour qualifier un article sur le web. En effet, les internautes ont la particularité d’être impatients de nature. Il existe au moins deux raisons qui expliquent ce fait.
D’un côté, c’est ce que leur a promis le concept internet : trouver ce qu’on cherche, dans les moindres délais. Avec le temps, cette manie de vouloir gagner du temps est une habitude qui ne les a plus quittés.
D’un autre côté, il faut rappeler que les premières années de la rédaction web et du SEO reposaient sur le principe du mass content, si bien que bien des pages ayant des contenus à faible valeur ajoutée se retrouvent encore à des rangs SERP élevés. Les internautes sont alors obligés de séparer le bon grain de l’ivraie, si bien qu’ils se sont habitués à une lecture rapide au préalable.
Mais alors, un contenu web doit-il être idéalement court?
Il est toujours trop facile de faire le parallèle entre la facilité de lecture et la longueur d’un texte. Et pourtant, un bon contenu ne doit pas être court.
La raison est simple : la rédaction web doit donner suffisamment d’informations pour assouvir les besoins des internautes. Il est important que ces derniers puissent trouver les réponses à leurs questions à travers le contenu. C’est une condition sine qua non pour que l’expérience utilisateur soit réussie.
Pour parvenir à concilier les deux, il y a une technique vieille comme le monde, déjà tant utilisée en marketing : la pyramide inversée ou l’entonnoir. Concrètement, cela consiste à donner préalablement les grandes lignes au lecteur. Une fois qu’il aura pris conscience de l’intérêt qu’il porte à l’égard du thème abordé, il voudra en savoir plus et se penchera davantage sur les détails. Mais pour cela, il faut donner une bonne structure au contenu.
La structure, pièce maîtresse du puzzle
La structure est pour un contenu SEO ce que la phrase d’accroche est pour l’argumentaire d’un commercial. Elle permet à l’internaute de survoler le texte et de comprendre de quoi ce dernier parle.
L’utilisation de titres et de sous-titres pertinents sera indubitablement déterminante. Ainsi, le rédacteur annonce clairement où il veut en venir et par quel moyen il souhaite aborder le sujet.
Par ailleurs, il faudra que le contenu soit ergonomique. Les gros pavés de textes fatiguent et rebutent les internautes. La lecture en diagonale est d’autant plus difficile et les internautes finiront vite par se lasser.
Le contenu devra être aéré, de manière à mettre en avant les parties importantes. Il peut s’agir de citations pertinentes ou d’autres éléments factuels. Ainsi, les lecteurs comprendront le rédacteur à demi-mot et voudront toujours en savoir plus.
Restez naturel !
On parle beaucoup d’optimisation lorsqu’il est question de rédaction web. Mais il ne faut pas oublier une chose : le contenu de votre site internet doit refléter l’esprit de votre marque, de votre association ou de votre entreprise. Il est important que les lecteurs puissent vous y identifier, rien qu’à travers les premières lignes.
Un contenu dont le fond et la forme sont régis uniquement par les mots-clés et la stratégie SEO a peu de chances d’offrir de la valeur ajoutée à ses lecteurs. En somme, il faut garder le cap et ce, malgré les différentes contraintes en SEO.
Les illustrations ne sont pas en reste
Dans la rédaction web, il existe bien plus que des mots. Un article bien illustré incite à continuer la lecture. Encore faut-il que les illustrations soient choisies de manière judicieuse. Sa nature pourra varier selon la cible : vidéo, diaporama, graphique, etc.
Ce qu’il faut surtout retenir, c’est que l’illustration ne doit pas prendre le dessus sur le contenu. Visuellement, elle doit être plus large que longue. Autrement, les internautes s’y attarderaient et les autres parties du contenu seraient dans l’ombre. Il est vrai que les internautes n’ont plus autant d’aversion pour le scrolling, les statistiques faisant foi. Cependant, mieux vaut que les lecteurs scrollent le moins possible pour capter continuellement leur attention, qu’ils ne s’éparpillent pas.